Grâce à sa légèreté et sa résistance à la corrosion, l’aluminium est un métal qui fait partie des plus utilisés dans de nombreux secteurs industriels. Souder ce matériau ne se fait pas facilement, il faut à la fois des compétences spécifiques et une compréhension des techniques de soudage appropriées. Voyons ensemble dans cet article les méthodes de soudure en aluminium mais aussi les procédés MIG, TIG, et autres.
Les méthodes de soudure : MIG, TIG, et plus !
Soudure MIG : Précision et efficacité
La technique de soudure MIG ou encore Metal Inert Gas est la plus utilisée quand il s’agit d’un soudage en aluminium. Cette méthode utilise un fil d’apport continu qui est alimenté à travers un pistolet. Le gaz inerte qui est souvent de l’argon va protéger la zone de fusion de l’oxydation. Ce genre de soudure est conseillé pour les pièces fines car cela va vous permettre de travailler à des températures relativement basses, minimisant ainsi le risque de déformation.
Soudure TIG : Une maîtrise de la chaleur
La soudure TIG ou Tungsten Inert Gas, c’est cette autre méthode de soudage populaire qui vous offre une grande précision et un meilleur contrôle de la chaleur. Ce procédé quant à lui utilise une électrode en tungstène non consommable pour créer l’arc électrique, tandis qu’un gaz inerte protège la fusion. On utilise surtout la soudure TIG pour les pièces d’aluminium qui demandent une finition soignée comme dans l’automobile ou l’aéronautique.
Soudures à l’arc : Pour des applications spécifiques
On considère cette soudure moins couramment utilisé pour l’aluminium mais elle peut être très efficace dans certaines situations. Pour générer la chaleur indispensable à la fusion des métaux, elle utilise un courant électrique. Ce genre de soudage est surtout réservé à des pièces plus épaisses ou à des réparations. Il demande toutefois une attention particulière pour éviter une surchauffe qui pourrait compromettre l’intégrité de l’aluminium.
Les inconvénients de la soudure : Température et apport de chaleur
On peut dire que la soudure en aluminium est assez compliquée en raison de sa faible température de fusion comparée à l’acier. Le point de fusion de l’aluminium se situe en effet autour de 660 °C, ce qui demande une gestion précise de la chaleur. Car un apport trop important pourra entraîner des déformations et altérer les propriétés mécaniques des pièces.
L’importance de la préparation des pièces
Avant de se lancer dans le soudage, faites en sorte que les surfaces à assembler soient bien préparées. Cela inclut le nettoyage des pièces pour éliminer toute impureté ainsi que le contrôle de la géométrie des joints. Sachez qu’une préparation soignée contribuera non seulement à une fusion homogène mais aussi à une meilleure qualité de soudure.
Les innovations et les techniques avancées
Soudure FSW : La révolution de la fusion
Encore une autre technique : la soudure par friction-malaxage (FSW). C’est une technique innovante qui utilise la chaleur générée par le frottement pour souder les pièces d’aluminium. On utilise souvent cette méthode pour des assemblages complexes car elle évite les défauts de fusion typiques des techniques traditionnelles. Avec la FSW, vous obtiendrez des joints très solides tout en maintenant les propriétés mécaniques de l’aluminium.
L’utilisation des gaz dans le soudage
Celui qui parle de soudure ne peut pas oublier ni négliger le rôle des gaz dans le processus de soudure. En effet, dans le soudage MIG comme dans le TIG, l’utilisation de gaz inertes tel que l’argon ou l’hélium permet de protéger la zone de fusion contre l’oxydation. Attention ! Le choix de gaz pourra influencer directement la qualité de la soudure ainsi que la résistance des joints.